Problème identifié

La restauration collective est un service indispensable à la bonne alimentation des citoyens et citoyennes de France. Chaque année, 4 milliards de repas abordables sont proposés aux convives de toutes les générations. Or, ce service public est en train de détruire la planète en participant au réchauffement climatique. Car chaque année, ce sont plus de 240.000 tonnes de viande, majoritairement issue de l’élevage intensif, qui sont l’élément central des plats proposés dans nos cantines. La production de ces denrées est émettrice de gaz à effet de serre, met la pression sur les ressources naturelles essentielles à la survie de l’humanité et participe à la déforestation. La surconsommation de viande dans les restaurants collectifs de France est un enjeu écologique, social, sanitaire et éthique.

La solution proposée

Il est urgent de changer de modèle en proposant une solution durable et saine directement dans les assiettes des convives. Végétaliser une partie de l’offre de nos cantines, c’est faire découvrir une autre alimentation, positive et pleine de saveurs. Selon le GIEC, la végétalisation de l’alimentation est ainsi le moyen le plus efficace pour réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à l’alimentation. Au vu des volumes de denrées conçus dans nos cantines chaque année, notre démarche a un impact considérable sur notre environnement, en plus de participer à l’équilibre alimentaire des citoyens et citoyennes. Un restaurant collectif de 2.000 couverts proposant une option végétale quotidienne à sa carte peut ainsi économiser, en un an, pas moins de 441 allers-retours Paris-New-York en avion (équivalent CO2).