ANDES – Les épiceries solidaires – Hauts de France
L’Action
L’ANDES nourrit 150 000 personnes par semaine. La contribution financière – même symbolique – demandée dans les épiceries sociales et solidaires participe de la dignité des personnes et de la liberté de choix. Pour Guillaume Bapst, donner à choisir, c’est permettre d’être. En développant le réseau des Épiceries Solidaires (bientôt 300), l’A.N.D.E.S veut contribuer à créer un outil complémentaire permettant de resserrer le maillage de l’aide alimentaire sur le territoire national.
Le Problème
8,7 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté (977 euros par mois) et sont amenées, souvent durablement, à fréquenter des structures d’aide alimentaire. Il existe dans ce domaine un tissu associatif riche dont les actions en terme d’aide alimentaire reposent sur le principe du don. Mais la nourriture est, dans notre société, un plaisir, un acte social de convivialité et de partage. Il paraît alors indispensable d’offrir à des personnes en situation d’exclusion une nouvelle forme d’aide alimentaire capable d’allier le choix, la qualité, le respect du goût, des cultures et des habitudes. Si l’aide alimentaire gratuite reste indispensable pour les personnes sans aucunes ressources, Marcel Mauss rappelle que « le don non rendu rend encore inférieur celui qui l’a accepté, surtout quand il est reçu sans esprit de retour » (Essai sur le Don).
La Solution
L’ANDES nourrit 150 000 personnes par semaine. La contribution financière – même symbolique – demandée dans les épiceries sociales et solidaires participe de la dignité des personnes et de la liberté de choix. Pour Guillaume Bapst, donner à choisir, c’est permettre d’être. En développant le réseau des Épiceries Solidaires (bientôt 300), l’A.N.D.E.S veut contribuer à créer un outil complémentaire permettant de resserrer le maillage de l’aide alimentaire sur le territoire national. La première fonction de ces structures est d’apporter une aide différente de l’aide existante, notamment en dépassant la seule satisfaction d’une nécessité physiologique (se nourrir) ou d’un impératif économique (faire consommer) : l’épicerie sociale se veut solidaire et humaniste, elle a pour ambition de replacer, ou, au moins, de contribuer à replacer les individus dans le monde économique dont ils ont pu, à un moment, être éloignés. L’aide alimentaire ne doit plus seulement être considérée comme une fin, mais comme un moyen de toucher à d’autres questions : la santé, le logement, l’emploi, l’éducation, la culture, la gestion du quotidien…